Cette voie, cette odeur, cette texture, ou sont-elles partie ? Envolé.
Plus d’oui, plus d’odorat, plus de toucher.
Ce roc robuste fragilisé depuis 3 ans.
N’a pas résisté à cette folie, d’allée et venu incessant,
Entre Saint Denis et le monde soignant.
Ce que j’ai du mal à réaliser,
C’est que l’on ne pourra plus venir te voir.
Ce que j’ai du mal à accepter,
C’est que tu avais tant de chose à nous faire savoir.
Tu ne viendras jamais chez moi,
Tu ne verras plus mes collines, si belle quand il fait froid.
Louis avait dit ce matin : » se ne sera pas une belle journée ».
Même si le soleil est là, il pleut bien fort au fond de mon cœur.
T’es partie sans me dire au revoir, sans un souffle, sans un baisser.
Petite, j’adorais des gousous dorés, tous ses souvenirs, qu’ils sont bons à ressacer.
Je m’étais familiarisé, avec cette voie tremblante et vieillie.
Ses mains tachetées, au couleur violacé.
Dis-moi Mémé, pourquoi tu me laisses comme cela.
On avait encore plein de trucs à se raconter.
Ce n’est pas juste que tu sois plus là.
Ca fait 2 fois, qu’ils font ca.
On ne détruit pas l’espoir, cela ne se fait pas !
Qui fera ses soupes, ses gratin de pâtes, ses bons gâteaux.
Qui fera ses tartes aux pommes, si bonnes pour mon homme ?
Tu m’as laissé en héritage, cet amour de la gourmandise.
Chaque gâteau que je ferais, sera une partie de toi
Chaque maille de tricot commencé c’est toi.
Je t’en veux d’être partie, je m’en veux aussi, d’être si loin aujourd’hui.
Je te souhaite un bon repos, même si c’est dur à accepter.
Passe le salut pour moi, à la grd-mère et au pépé.
Mémé, Merde, t’aurais pas du, te laisser attraper !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!